Colocation tout ce qu'il faut savoir avant de se lancer
Partager son appartement avec de parfaits inconnus devient de plus en plus tendance…En cette période d’inflation, la colocation est une bonne façon de compenser la perte de pouvoir d’achat. Fini le manque d’espace, vous pourrez troquer votre studio contre un grand appartement et peut-être même faire des économies.
Selon la définition de la loi Alur, la colocation correspond à la location par plusieurs personnes d'un même logement qui constitue leur résidence principale. Ce mode de vie répond à des règles précises. Au début de la colocation, un état des lieux d'entrée doit être effectué en présence de tous les colocataires. Le document doit être daté et signé par chacun des colocataires et par le propriétaire. Ce dernier peut demander le versement d'un dépôt de garantie, qui sera restitué au dernier colocataire qui quittera les lieux. Si l’un des locataires veut quitter la colocation en cours de bail, il ne pourra donc pas demander au propriétaire de lui restituer sa part du dépôt de garantie. Seule une solution à l’amiable devra être envisagée avec les locataires restant dans le logement.
Pour se protéger du risque d'impayés, le propriétaire peut également exiger une caution qui s’engage à régler le loyer et les charges en cas de problème. Dans ce cas, soit chaque colocataire prend sa propre caution, soit tout le monde opte pour une caution unique.
Bail unique ou bail individuel ?
En matière de bail, deux options s’offrent à vous : le bail unique ou le bail individuel. Comme son nom l’indique, le bail unique consiste à faire signer un seul et même contrat de location à tous les futurs occupants du logement, qui se répartissent l’appartement ou la maison comme ils le souhaitent. En cas de départ d’un des colocataires avant la fin du bail (d’une durée de 9 mois ou 1 an pour un meublé, 3 ans pour un logement vide), les locataires restants doivent continuer à payer l’intégralité du loyer. Le bail unique prévoit généralement une clause de solidarité entre les colocataires. Cela signifie que chacun d’entre eux (ainsi que leurs cautions) s'engage à payer la part des autres en cas d’impayés.
Dans le cas d’un bail individuel, chacun des colocataires doit par définition signer son propre bail. Le document précise la pièce privée du logement dont chaque colocataire a la jouissance exclusive (souvent une chambre), ainsi que les parties communes (salon, salle de bains, cuisine) disponibles à l’ensemble des habitants du logement. A noter que les parties privatives doivent posséder une surface de 9m2 minimum.
Dans le cas d’un bail individuel, chaque locataire n’est redevable que du loyer qui concerne la partie privative qu’il loue. Si l’un des colocataires donne son congé en cours de bail, le loyer des autres n’est pas impacté. De la même façon, chaque locataire doit souscrire sa propre assurance habitation. Enfin, il n’y a pas de clause de solidarité entre les baux individuels des différents colocataires en cas d’impayés.
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